
Deux jours après l'annonce du diagnostic, le 14 septembre, Gérald reçoit un appel de son frère, il sent que c'est important et s'isole dans la chambre. Je l'entends pleurer. Je comprends. Il revient, en pleurs. Sa maman vient de mourir dans la nuit.
Comme si ce n'était pas suffisant, la vie vient enfoncer encore plus Gérald dans la tristesse, je trouve cela tellement injuste. Il s'en veut de ne pas avoir été auprès d'elle. Comment pouvait-il alors qu'il était en train de recevoir le diagnostic catastrophique de son fils ? Il s'en veut de ne pas avoir été plus là pour elle ces derniers mois. Moi, je trouve qu'il a été très présent au vu de la situation que nous traversions et qui rendait difficile sa disponibilité auprès d'elle. Malgré tout, avec l'aide de ma Maman qui venait m'aider lorsqu'il allait rendre visite à sa Maman qui était en maison de retraite à 1h30 de chez nous, je trouve qu'il a réussit à y aller souvent, toutes les deux semaines environ. Je lui ai rappelé. Qu'il ne s'en veuille pas surtout ! Qu'il soit fier de lui surtout ! Il aimait plus que tout sa maman, il aurait aimé une plus belle fin pour elle, être beaucoup plus présent pour elle. Il a fait du mieux qu'il pouvait et c'est déjà beaucoup.
Il aurait aimé qu'elle connaisse et s'occupe d'Angelo. Elle l'a rencontré une fois, elle était déjà pas mal "déconnectée" de la réalité mais ce fut déjà un très beau moment plein d'affection. Gardons ce beau souvenir en notre coeur.
Paix en son âme. Que notre chère et adorable Lucette chemine vers la lumière !



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